samedi 31 mars 2007

DEVINERBES


Qui a écrit "Le jardinier et le bibliothécaire"?
Joëlle
Réponse de la précédente devinerbe (attention, ne pas retourner l'écran !) :

mercredi 28 mars 2007

CAMELIA


Aujourd'hui nous nous préoccuperons du camélia ou du camellia et de son étymologie : George Joseph Kamel dit Camellus (1661-1706), jésuite, botaniste autrichien, a adressé à la Société royale de Londres d’importants mémoires sur les productions naturelles des Philippines. Il y découvre vers 1700 le camélia et serait le premier à la décrire.
Semées dans plusieurs jardins botaniques européens, dont le Jardin des Plantes de Paris, les graines donnèrent des plantes qui moururent rapidement. Il fallut attendre une quarantaine d’années pour obtenir un succès, en 1739, en Angleterre. En 1753 le naturaliste suédois Carl von Linné a donné son nom à la fleur importée du Japon, le Camelia.
Mais selon certains, c’est le médecin allemand Kaempfer, qui en avait fait les premières descriptions et quelques croquis dès 1690.
Hélène Borzy
La vidéo suivante est l'oeuvre de ODAKATOSHIO

mardi 20 mars 2007

VOTEZ ! la campagne est là !


SVP, pour voter, cliquez sur une des propositions suivantes, c'est une surprise!

J'aime pas

Sondage orienté pour (e) lecteurs désorientés, trouvé dans le blog "Mondes et mots".

dimanche 18 mars 2007

ENIGME



"Je dis : une fleur! et, hors de l'oubli où ma voix relègue aucun contour, en tant que quelque chose d'autre que les calice sus, musicalement se lève, idée même et suave, l'absente de tous bouquets."
Stéphane Mallarmé

LE JARDIN DU REEL : décryptage

"Le jardin du réel (voir plus bas le film) interroge la possibilité et l'impossibilité de la photographie à montrer le réel surtout lorsque celui-ci se veut naturel. La photographie fait ainsi son cinéma. Car si cette oeuvre n'est pas à proprement parler une oeuvre cinématographique, elle en emprunte les codes pour mieux faire leurre. Le réel est illusion. La photographie d'un arbre représente-t-elle mieux l'arbre que son nom ? A fortiori lorsque celui-ci est accompagné de sa traduction latine et d'une image de la feuille de cet arbre, image dessinée dans le but de l'identifier. De surcroît, la proximité du cimetière du Père-Lachaise peut par métonymie ou contiguïté, nous questionner sur la relation de l'écrit au vivant. A trop confondre le réalisme et la réalité, on en oublierait presque "le réel, enjeu ultime de toute création", selon Philippe Forest. Lorsque la photographie nous montre, non le référent (l'arbre), mais son nom, virtuel et réel s'entrelacent dans une danse conceptuelle proche du vert-tige" .
L'art presse, mars 2007

Interview de CP, auteur de l'oeuvre


"Je suis allée faire un tour au Jardin Naturel, pas très loin de chez moi. Il faisait beau, j'avais mon appareil photo. Il n'y avait pas encore de feuilles sur les arbres, alors en leur absence, j'ai eu l'idée de photographier leur nom, inscrit avec un dessin de chaque feuille sur des plaques émaillées, apposées sur de petits blocs de pierre. Dans les arbres sans feuilles, on voyait les oiseaux, habituellement cachés. J'ai fait un montage avec ces images et un chant d'oiseau à l'aide d'un logiciel de montage vidéo de mauvaise qualité et je m'en excuse. Comme j'ai fréquenté cette semaine le "Cinéma du réel", festival de documentaires à Paris, tout s'est mélangé."

jeudi 15 mars 2007

PROPOS DE CAMPAGNE

Bayrou a des racines

Il y a quelque temps, nous avons appris avec émotion que François Bayrou murmurait à l’oreille des chevaux en patois béarnais, (la langue de la tendresse confie-t-il) et qu’il en élévait. Il vient de la terre et aime les tracteurs rouges, de marque Pony d’une puissance de 20 chevaux (encore les chevaux !).
Le Monde 15 mars 2007

Ségolène est très au faîte des arbres

"Nous sommes tous des citoyens à égalité de droits et de devoirs. Il n’y a pas les Français de souche et les Français de feuillages et de branchages».
segoleneroyalblog.com

« Ma mère […] nous faisait faire des herbiers, nous faisait observer la nature ; mon grand-père nous apprenait les champignons. »
Le Monde 15 mars 2007

Sarkozy n’aime pas les jardiniers

"J'ai la conviction que les agriculteurs ne veulent pas être des assistés (...). Ils ne veulent pas être des fonctionnaires (...). Ils ne veulent pas qu'on les considère comme des jardiniers ou des cantonniers du territoire", a-t-il dit.
http://www.liberation.fr/actualite/reuters

Commentaire : Y-a-pas photo...
Bayrou a, Ségolène est, Sarkozy n'aime pas.
CP

DEVINERBES


Joëlle nous propose une devinette à fleurs doubles. Réponse à la prochaine devinette.

Qui a écrit : «Le miel est le cantique de l’amour, la substance de l’infini, l’âme et le sang plaintif des fleurs condensés en un même esprit» ?

jeudi 8 mars 2007

LETTRES DU JAPON-Hommage à Sei SHONAGON, écrivain et femme de cour au Japon (début du 11e siècle)

Fleurs des arbres

"J'aime la fleur du prunier qu'elle soit fonçée ou claire, mais la plus jolie, c'est celle du prunier rouge. J'aime aussi un fin rameau fleuri de cerisier, avec ses corolles aux larges pétales et ses feuilles rouge fonçé. […]
Les fleurs de glycine, tombant en longues grappes, aux belles nuances, sont vraiment superbes. […]
La fleur du poirier est la chose la plus vulgaire qui soit au monde. On ne la garde pas volontiers près des yeux, et l'on ne se sert pas d'un rameau de poirier pour y attacher même un futile billet. […]
Pourtant, en Chine, on lui trouve une grâce infinie, on la chante dans les poèmes. Si, la jugeant laide, on réfléchit que quelque chose doit expliquer le goût des chinois, et si on la regarde attentivement, on croit distinguer au bord des pétales une jolie nuance rose, si faible qu’on n’est pas sûr de ses yeux. On a comparé la fleur du poirier au visage de Yô Ki-Hi, lorsqu’elle vint en pleurant vers l’envoyé de l’empereur, et l’on a dit : « Le rameau fleuri du poirier est couvert des gouttes qu’y a laissées la fleur printanière. » Aussi bien, quand je songe qu’il ne s’agit pas là d’un éloge médiocre, je me dis qu’aucune autre fleur n’est, sans doute, si merveilleusement belle »

Tiré de "Notes de Chevet"(ou Notes de l'oreiller) écrites par Sei Shônagon, traduction et commentaires par André Beaujard, Gallimard, 1987
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QUI EST Sei SHONAGON ?
Les lettres du japon accompagneront régulièrement le jardin d’essai, au rytme de notre lecture et de son écriture, au fil des jours. Je vous résumerai chaque fois un peu le contexte.
L’ époque de Sei

Sei Shonogon vivait à l’époque des Heian au Japon au début de l’an mille. Elle était femme de cour au service de la jeune princesse Sadako. A cette époque, la littérature japonaise vivait son âge d’or. Le système de gouvernement était inspiré de la Chine. Mais contrairement à ce qui se passait en Chine, seule les aristocrates avaient accès à l’instruction. Ils se pressaient autour du palais impérial et leur vie était libre, quoique compliquée par une étiquette stricte et sévère. L’esthétique leur importait plus que la morale. Ils s’écrivaient des lettres spirituelles qu’ils attachaient ensuite à une branche fleurie, dont la couleur s’accordait avec le papier avant de les faire porter par un messager. « Les gens des Heian aimaient les fleurs, la musique…et le vin de riz. » La cour vivait cependant dans l'inquiétude, due aux rivalités qui fragilisaient le pouvoir, aux calamités naturelles, incendies, tremblements de terre. Influencés par le bouddhisme et le taoïsme venus de Chine, ils avaient une tournure d’esprit empreinte de romantisme, de sympathie pour la nature, de compassion pour les êtres et les choses qu’exprime le terme d’ « aware », souvent utilisé dans la littérature de cette époque. Cependant une gaité naturelle et un quête de volupté continuait de guider leurs pensées et leurs actes.

Résumé tiré de la magnifique préface d’André Beaujard, in Notes de Chevet, Gallimard, 1987

La prochaine fois : La vie de Sei

samedi 3 mars 2007

MAGNOLIA













L’un des plus anciens arbres de notre planète (il existait déjà à l’époque des dinosaures, il y a une bonne centaine de millions d’années), doit son nom à Pierre Magnol (1638-1715). Selon certains, cet huguenot, médecin et botaniste renonça à sa foi, ce qui lui permit de devenir directeur du jardin botanique de Montpellier. D’autres sources affirment que ses qualités exceptionnelles lui permirent d’acquérir cet emploi, bien qu’il fut protestant.
Les versions diffèrent aussi quant à la personne qui lui rendit ainsi hommage : il s’agit soit de Charles Plumier, botaniste contemporain de Magnol, qui le tenait en haute estime, soit de Carl von Linné lui-même qui s’inspira beaucoup de ses travaux. C’est en effet Magnol qui songea le premier à classer les plantes par famille.
En fait, il semblerait que Plumier ait donné le nom de Magnolia en 1703 à une plante antillaise (connue aujourd’hui sous le nom de Magnolia dodecapetala) et que plus tard dans son « species plantarum » publié en 1753, Linné ait emprunté des noms de plantes à d’autres botanistes, qui n’avaient pas toujours de lien direct avec le baptême d’origine. Vous suivez ?
L’Amérique du Nord est la patrie des premiers magnolias mais la plupart de ceux que l’on peut voir aujourd’hui en Europe proviennent d’Asie.






La photo du haut a été prise à la bambouseraie d’Anduze (Gard, juin 2004), où il n’y a pas que des bambous et celle du bas, au jardin du Luxembourg (Paris) en avril 2005.
Hélène Borzy

LA VIE EN ROSE-Magnolia for ever-Claude François

On ne pouvait laisser passer l'occasion. C'était trop beau. Cloclo, accompagné de ses clodettes qui clodillent, nous apprend qu'il pense toujours à elle, qui rime avec hirondelle, qu'il a peur pour elle dans les sous-sols quand il fait noir (nous aussi), qu'il y a un grand champ de magnolias, des magnolias par centaines (c'est la douleur je suppose, ou alors il ne sait pas ce qu'est un magnolia) qui lui brûlent les doigts. Finalement, il ne sait plus comment faire. Pas nous. On danse et on aime ça, et cette chanson nous en donne toujours envie.

vendredi 2 mars 2007

RUE DES JARDINIERS - Paris








Rue de l’orme
Sentier des merisiers

Rue des acacias
Cour du chêne vert

Rue des amandiers
Rue des alouettes
Rue des jonquilles

Cour du gingko

Rue des glycines
Rue des prêles

Rue du champ de l’alouette

Impasse des primevères
Avenue des tilleuls
Rue des haies

Rue des marronniers
Rue des mûriers
Rue des peupliers

Quai aux fleurs

Villa des lys
Villa des roses
Rue du buis


Rue du figuier
Rue du sorbier

Passage de la bonne graine

Allée des cygnes
Rue jasmin
Square des bouleaux

Rue du bocage
Allée des mauves
Rue des vignes

Boulevard des capucines
Impasse de la cerisaie

Villa des iris

Rue des saules
Rue des lilas
Rue des camélias

Rue des fougères
Rue des lyanes
Impasse des fleurs

Rue des cascades
Passage des eaux-vives


Chantal(s)
Ces rues ne sont pas imaginaires. S'il en manque, signalez- le moi !