vendredi 7 décembre 2007

Araki Noboyushi

Je commence mon exploration des fleurs dans l'art avec la photographie. Araki Noboyushi vient en premier. C'est le hasard qui guidera mes pas.

Ce photographe japonais né en 1940 est obsédé, disent les critiques, par le sexe et la mort et j'ai envie d'ajouter, par les fleurs. Voici un diaporama qui vous permettra d'apprecier (ou non) son regard.

dimanche 18 novembre 2007

Les fleurs ne sont pas toujours gentilles

Pour nous diriger vers le Japon qui sera certainement une des nos prochaines destinations, regardons d'abord cette vidéo musicale. Il s'agit, pour la musique ,d'une chanson du groupe "Evanescence", dont le titre est "Imaginary". Il y est question de "Paper Flowers". La dénommée Kirikoko, 17 ans (ça nous rajeunit !), a monté les images d'un dessin animé tiré d'un manga sur cette musique et l'a mise sur You Tube. (Excusez-moi, je me raconte tout ça à moi-même pour être sûre de tout comprendre...)

Yoshihiro Togashi, est l'auteur du manga "Yu Yu Hakusho", soit, mais encore...

Nous y voilà : Un des héros de cette série, Kurama, 16 ans, a le pouvoir transformer les mauvaises herbes en lames tranchantes. Il a une préférence pour un fouet créé a partir d'une rose. Un thème formidable pour le "Jardin d'essai", non ? Et qui inaugure des tas d'autres choses pas très recommandables....


J'imagine que vous avez envie, comme moi de connaître l'original : le voici

jeudi 23 août 2007

Châteaux d'eaux

Les châteaux d'eau font partie de notre paysage, du paysage français rural. Mais on ne les voit pas. Ou plutôt si, on les voit trop, ils nous bouchent la vue. Aussi, les ignorons-nous. Notre vue est bouchée par ces géants disgracieux, elle se détourne à leur approche. Car nous les trouvons laids.
Pendant le mois d'août, j'ai passé du temps dans le Gâtinais. Entre deux gouttes, je trompais l'ennui en photographiant des chateaux d'eau...sous des trombes d'eau. Je ne les ai pas tous photographiés, il y en avait incroyablement trop. Regardons les.

Château-Rosoy-le vieil
Celui-ci a ma préférence, il évoque pour moi la toile célèbre d'Arnold Böcklin (1827-1901) intitulée "L'île des morts". Si quelqu'un voit le lien, qu'il s'en explique!
Et pour tout savoir sur les châteaux d'eau, c'est là.
Vous allez être surpris par leur variété architecturale!




Photos CP

jeudi 9 août 2007

La Loire avait le blues

la Loire avait le blues, et moi de même. C'était le mois d'aôut, et je le passais à la campagne. Celle-ci, la campagne, est depuis des années le symbole de mon aspiration à une autre vie, le réceptacle de tous mes désirs de beauté. Une corne d'abondance, d'ou naissent toutes les images que je crée ou imagine. Quinze jours de pluie continue ont annulé d'un coup des années de construction. Je n'aurais pas de jardin donc, ni de maison. Je resterai un habitante de grande ville, sans terre où planter mes pieds. Et j'en suis soulagée... pour le moment.




dimanche 24 juin 2007

ANSELM KIEFER AIME LES FLEURS






J'avais envie de vous parler d'Anselm Kiefer et de son goût inattendu pour les fleurs ( inattendu quand on le connaît mal sans doute, ce qui est mon cas).

Je le croyais principalement attaché à re-traverser l'histoire tragique de Allemagne... Et je découvre des fleurs dans nombre de ses toiles, des roses, des vraies, séchées, d'autres peintes, photographiées, des
tournesols, des herbiers, des palmes, un vrai palmier. Sans oublier les graines noires de tournesol, qui parsèment parfois ses livres de plomb.


Des livres aussi :"The secret life of plants" (composé uniquement
des photos ou chaque plante séchée rayonne comme une étoile dans le cosmos (selon la théorie poétique de Robert Fludd, chaque plante est la réplique d'une étoile ).


Un autre volume "Uber euren Städten wird Gras wachsen", livre ses splendides photographies de grandes villes, au noir et blanc peu contrasté, maculées de sable, bientôt suivies de champs de coquelicots retouchées à la gouache où la couleur éclate.


Mais qui est Anselm Kieffer?
J'ai envie de dire :"un artiste qui déplace les montagnes".

Ce peintre contemporain à la production prolifique est l'invité de la première manifestation de "
Monumenta" au Grand Palais à Paris. Il faut y courir si ce n'est pas déjà fait, jusqu'au 8 Juillet. Il y a des nocturnes à partir du Jeudi jusqu'à minuit, ça coûte 4 euros et on peut prendre toutes les photos que l'on désire. Le 7 juillet, Carolyn Carlson dansera au milieu des ruines, des sillons de terre crue, pour une renaissance.

Le nomde l'exposition est "Chute d'étoiles". Chaque nom est important symboliquement et a une histoire dans la langue de Kiefer. Et c'est grandiose...Ne vous attendez pas cependant à une folie végétale façon Patrick Blanc. Non, ici vous entrez dans un dialogue entre la matière, l'histoire et la poésie.


Anseml Kiefer avait un atelier à Barjac, une colline-atelier de 35 hectares, qu'il aurait laissé en gestion à la Fondation Guggenheim. J'ai entendu dire, ou bien j'ai lu qu'il vivait à Paris maintenant, et qu'il avait fait excavé 3 ou 4 étages au dessous se sa maison pour construire son nouvel atelier!
Pour apprendre beaucoup de choses sur lui, il faut aller sur le site de Monumenta. Je conseille de chercher la vidéo de Philippe Dagen qui raconte comment il a rencontré Kiefer.



" J'aime beaucoup les fleurs. J'en cultive énormément à Barjac car elles sont pour moi, le symbole même de la transformation, passant de la graine, à l'éclosion puis à à la mort. "
Anselm Kiefer


DEMONSTRATION en images avec quelques titres de ses toiles

"Aperiatur Terra" ( la terre s'ouvre)



Les palmes d'un "Dimanche des rameaux"



Le secret des fougères (titre d'un poème de Paul Celan intitulé "Geheimnis die erde")



Paul Celan-Le secret des fougères

"Sous la voûte des épées le coeur vert-feuilles des ombres s'examine.
Les lames sont luisantes: qui, dans la mort, ne traînerait devant des miroirs ?

Et puis, on sert ici dans des cruches le breuvage de mélancolie vivante :
son bouquet de ténèbres s'exhale et monte, avant qu'elles boi
vent, comme si elle
n'était pas d'eau,
c
omme si elle était ici belle pâquerette qu'on effeuille et questionne sur un amour
plus obscur,

sur des coussins plus noirs pour la couche, ou des cheveux plus lourds...
Mais ici on ne tremble que pour la lueur du fer,

et si doit surgir l'éclat d'une chose encore, que la chose soit épée.

Nous ne vidons la cruche de la table que parce que d
es miroirs régalent :qu'il s'en brise un en deux où nous sommes verts comme feuilles!"

Les tournesols

En écho, depuis la terre qui m'entoure

Naissance d'une fougère


Lumière inversée

Photos CP

samedi 9 juin 2007

Le jardin de Masbrouck, en Puisaye










Pour une plus ample découverte, cliquer ici

mercredi 6 juin 2007

dimanche 3 juin 2007

PAYSAGES DU MAROC : le long des routes du moyen atlas, à pied, à vélo, sur un âne...

Dans ces paysages saisis depuis la voiture qui roule , je vois aussi tout un peuple qui marche, attend, travaille. Alors j'entends paysage au sens le plus large et aussi le plus étroit : est paysage tout ce que je vois au travers de la vitre. Paysage avec figures.


























Photos CP